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Actus

15
Mar

Baromètre de la précarité énergétique en Belgique 2009-2016

En 2016, 21,2% des ménages belges souffriraient d’au moins une des trois formes de précarité énergétique étudiée. Pourtant, 40% de ces ménages en précarité énergétique ne sont pas reconnus comme « en risque de pauvreté ». Une situation alarmante qui devrait inciter les pouvoirs publics à redoubler d’efforts dans les moyens consacrés à lutte contre la précarité énergétique.

Un Baromètre
Cette 4e édition du Baromètre repose sur l’« Etat des lieux de la précarité énergétique en Belgique » réalisé par Bart Delbeke (Université d’Anvers) et Sandrine Meyer (ULB), soutenu par la plate-forme de lutte contre la précarité énergétique gérée par la Fondation Roi Baudouin. Ils basent leur analyse sur les données de l’enquête EU-SILC 2009-2016.

Messages clés
– Précarité énergétique mesurée (PEm) : 14,5% paieraient une facture trop élevée par rapport à leurs revenus disponibles. Ils dépenseraient 50 euros par mois en trop par rapport à la « normale ».
– Précarité énergétique cachée (PEc) : 4,3% dépensent deux fois moins en énergie que les ménages équivalents (même composition de ménage, même logement), cet écart s’élèverait à 77 euros par mois.
– Précarité énergétique ressentie (Per) : 4,9% craindraient de ne pouvoir chauffer correctement leur logement.

Un contexte favorable ?
Depuis 2009, la facture énergétique médiane (à prix constants) des ménages belges a diminué de 12%, principalement à cause de la baisse progressive des prix du mazout et du gaz.
Cependant, globalement, les revenus disponibles se sont réduits alors que le coût du logement ne cesse de croître.

La dégradation du logement et de la santé mises en cause
L’enquête révèle que les locataires sont nettement surreprésentés dans les trois formes de précarité énergétique. L’écart entre propriétaires et locataires se creuse très progressivement depuis 2013. Elle met également en évidence le lien fort entre la précarité énergétique ressentie et la présence d’éléments de dégradation du logement (fuite dans la toiture, humidité sur les murs, boiseries pourries).

Les résultats de l’analyse de diverses variables de cette étude démontrent que mauvaise santé et précarité énergétique peuvent avoir un effet de renforcement mutuel.

Venez découvrir cette brochure : https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2017/20170313NT1

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