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Actus

06
Avr

Baromètres de la précarité énergétique et hydrique

En 2018, plus d’un ménage sur cinq en Belgique (20,8%) est en précarité énergétique, et cette proportion ne varie que faiblement depuis 2009. 14,3% des ménages étaient en précarité hydrique en 2018. Les baromètres de la précarité énergétique et hydrique 2020 présentent des données par Région et analysent les tendances.

Pour cette 6e édition, la Fondation Roi Baudouin a complété les indicateurs utilisés précédemment par une série d’autres mesures qui permettent d’aborder le phénomène sous un autre angle. Les témoignages de personnes en défaut de paiement de factures d’énergie illustrent concrètement les situations difficiles qui sont derrière ces chiffres. Enfin, à partir de cette année, ils braquent les projecteurs sur une problématique encore peu connue : la précarité hydrique.

 

Messages clés

La précarité énergétique ne diminue pas !

> Plus d’un ménage sur cinq en Belgique (20,8 %) est en précarité énergétique, et cette proportion ne varie que faiblement depuis 2009.

> Malgré un accroissement des prix des énergies en 2018, la facture énergétique des ménages est restée stable grâce à la clémence du climat. Cependant, la stagnation des revenus disponibles des ménages couplée à une hausse sensible du coût du logement, en particulier pour les locataires sur le marché privé, a compensé cet effet positif.

> 14,3 % des ménages étaient en précarité hydrique en 2018 et environ 9 % des ménages belges souffrent à la fois de précarité énergétique et de précarité hydrique.

> En 2018, 4,5 % des ménages enregistraient une dette énergétique ou hydrique en Belgique.

 

Les ménages sont touchés différemment selon les Régions

> Toutes formes de précarité énergétique confondues, la Flandre compte 15 % de ménages en précarité énergétique, Bruxelles-Capitale 25,6 % et la Wallonie 27,6 %.

> La plus grande vulnérabilité wallonne peut s’expliquer par une facture énergétique plus élevée (notamment le prix du gaz naturel), et par un logement généralement plus grand et de moindre qualité (même si son coût est moins élevé que dans les autres Régions), des revenus disponibles moindres qu’en Flandre mais plus élevés qu’à Bruxelles-Capitale.

> La précarité hydrique touche 21 % des ménages à Bruxelles, 19 % en Wallonie et 10 % en Flandre. Entre 2005 et 2017, la facture moyenne d’eau a augmenté de 103 % en Flandre, de 83 % en Wallonie et de 56 % à Bruxelles.

 

Les femmes sont plus touchées que les hommes par la précarité énergétique et la précarité hydrique

> 32,8 % des familles monoparentales sont en précarité énergétique et 30,4 % en précarité hydrique. Plus de 80 % de ces familles ont une femme à leur tête.

> Les femmes seules sont particulièrement vulnérables, en particulier les femmes de 65 ans et plus qui occupent seules l’ancien logement familial. 40 % des femmes seules sont en précarité énergétique contre 30 % des hommes isolés. 22 % des femmes seules sont en précarité hydrique contre 17,5 % des hommes seuls.

 

Les locataires sont nettement plus vulnérables que les propriétaires

> Près de 35 % des locataires sont en précarité énergétique contre 14,2 % des propriétaires.

> 27,8 % des locataires sont en précarité hydrique contre 8 % des propriétaires. Les locataires sont souvent des isolés et des familles monoparentales.

 

Avoir un revenu ne protège pas de la précarité énergétique

> Faire partie d’un ménage sans revenu du travail aggrave considérablement le risque d’être en précarité énergétique (36,4 % d’entre eux sont en précarité énergétique). Cependant, 14,9 % des ménages avec un revenu du travail sont également en situation de précarité énergétique.

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